Rénovation énergétique et développement durable

Publié le : 22 avril 201916 mins de lecture

Votre projet

  • Rénovation complète
  • Maîtriser vos dépenses en énergie
  • Extension
  • Surélévation
  • Travaux de réhabilitation
  • Changement de destination de l’habitat
  • Adaptation pour l’accession des personnes à mobilité réduite
  • Changement de destination du logement

Contrat d’assistance travaux

Trouvez un contrat d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) non délégué sur-mesure ?

Élaboration d’un cahier des charges très précis

Cette mission d’accompagnement a pour mission d’aider le maître d’ouvrage à définir, piloter et exploiter, le projet réalisé par le maître d’œuvre. Elle peut se définir par l’assistance du maître d’ouvrage dans un rôle de conseils, de propositions en facilitant la coordination de son projet (le décideur restant le maître d’ouvrage) en ayant pour objet de respecter un cahier des charges concernant les travaux à exécuter et conformément à la demande du maître d’ouvrage, à savoir :

  • Définir le cahier des charges des travaux à réaliser, sur la demande du maître d’ouvrage, sur la base du rapport de diagnostique de performance énergétique et par un relevé sur site pour évaluer le degré de rénovation et ou de construction (l’importance et l’objectif des travaux déterminera la possibilité de s’encadrer d’une maîtrise d’œuvre voire d’un bilan thermique approfondi par notre bureau d’étude).
  • Le cas échéant, définir la faisabilité avec les exigences de la réglementation locale en matière d’urbanisme, voire procéder à une demande d’autorisation (déclaration préalable, déclaration de travaux, d’agrandissement ou de permis de construire).
  • Définir l’enveloppe budgétaire décidée par le maître d’ouvrage.
  • Définir les différents partenaires concernés par ce ou ces travaux en gardant comme objectif la maîtrise des coûts et la conformité à la réglementation en vigueur (respects des DTU, avis techniques, marquage CE…) tout en optimisant sur la pose d’équipements dotés de certification, éligibles actuellement aux aides de l’état (aides fiscales, primes diverses).
  • Définir la planification des travaux dans le temps (son calendrier) et son financement.
  • Exécution de la phase travaux.
  • Réalisation d’un DPE final attestant que l’ouvrage est bien remonté dans la classe de consommation énergétique et, donc moins énergivore, ou bien qu’il correspond bien aux attentes du maître d’ouvrage telles que définies initialement dans le cahier des charges des besoins.
  • Réceptionner la finalité du projet avec la levée des réserves: l’ouvrage

La mission à pour objet de répondre à un défaut de compétences ou de temps dans la conduite de projet, l’assistance ayant pour objectif d’apporter au maître d’ouvrage un conseil éclairé et indépendant des constructeurs / réalisateurs. Il a un rôle de conseil et de proposition vis à vis du maître d’ouvrage, à l’exclusion de toute fonction de représentation. Il facilite la coordination de projet et permet au maître d’ouvrage de remplir pleinement ses obligations au titre de la gestion du projet.

La maîtrise d’ouvrage définit l’élaboration finale du projet et se substitue donc aux destinataires finaux pour lesquels l’ouvrage sera édifié. Le maître d’ouvrage réfléchit quant à la nature de ses besoins ou de ceux qu’ils projettent dans le cadre d’un investissement sans pour autant disposer d’éléments ou compétences techniques pour édifier physiquement son projet.

Définition du développement durable

Le « développement durable » est une nouvelle conception de l’intérêt public, appliquée à la croissance économique et reconsidérée à l’échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects environnementaux généraux d’une planète globalisée :

– Répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations futures, de pouvoir répondre à leurs propres besoins : telle est l’objectif du développement durable.

Ce développement inspire différentes initiatives en France cherchant à concilier développement économique et social, et qualité de l’environnement.

Rénover, transformer ou agrandir sa maison est une décision qui doit être mûrement réfléchie non seulement sur le plan budgétaire mais aussi sur les matériaux qui seront le pilier physique et temporel pour un habitat durable1.

Secondairement et quant à leur disposition, attachée à l’apparence extérieure, il faudra se mettre en adéquation avec les contraintes architecturales locales et le règlement d’urbanisme applicable.

C’est pour cela que nous étudions au plus étroitement la faisabilité de votre projet tant sur le plan du développement durable que de l’esthétisme de votre habitat, et ce en adéquation avec les exigences de votre ville.

Entreprendre une rénovation lourde nécessite une réflexion en fonction de la nature du bâti existant (qui peut être une passoire thermique!) mais aussi et surtout du budget alloué.

On distinguera deux types de rénovations:

La structure du bâti (le passif)

Elle concerne l’isolation générale de l’habitat (compris l’isolation de la dalle) et l’étanchéité à l’air (toiture, murs, plancher et ouvertures) avec une préconisation pour l’isolation extérieure voir dans l’épaisseur du mur porteur (brique alvéolaire ou béton cellulaire) pour limiter les ruptures de ponts thermiques (visibles par caméra infra rouge) ou une isolation complète intérieure avec par exemple une toiture végétalisée.

Les avantages de l’isolation des murs par l’extérieur:

• traiter un plus grand nombre de ponts thermiques ;
• ne pas modifier les surfaces habitables ;
• protéger les murs des variations climatiques.

Les différentes formes d’isolation – Source ADEME en format pdf :
– Enveloppe et isolation
– Guide isolation thermique

Cette rénovation est la plus importante puisque sans l’isolation de la carcasse du bâtiment, les équipements rapportés ne seront pas optimisés. Elle sera dépendante du budget et des priorités de chacun (extension progressive, remplacements des ouvertures…). C’est le poste qui (avec le système thermo solaire,) a un retour sur investissement le plus rapide, moins de 6 années tenant compte des crédits d’impôts si bien sûr tout est effectué dans les règles de l’art par un professionnel spécialisé.

L’étanchéité à l’air requiert d’être spécialisé :

La maîtrise de la perméabilité à l’air à travers l’enveloppe d’un bâtiment permet de limiter le gaspillage d’énergie, donc d’accroître la performance énergétique globale, d’assurer de bonnes conditions de vie et d’hygiène aux occupants en procurant une bonne qualité de l’air intérieur mais aussi en évitant les condensations et les moisissures responsables de dégradations prématurées du bâti et ce tout en réduisant la consommation de chauffage.

La continuité de l’étanchéité à l’air doit être soigneusement étudiée dès le stade de la conception / rénovation lourde, en portant une attention particulière aux liaisons entre les éléments, aux encadrements de baies, aux coffrets de volets roulants (poste de déperdition!) et aux pénétrations (conduits de cheminée, canalisations…), à la qualité des isolants, et tout ce qui peut avoir une incidence sur la perméabilité de l’enceinte du bâti.

Un test final d’étanchéité pourra être prévu afin d’analyser finement le degré de perméabilité de la maison mais aussi par cette pressurisation on peut réaliser des thermographies pour collecter les points sensibles des déperditions en les repérant par infra rouge (C’est le test d’infiltrométrie qui permet à l’aide d’une porte soufflante de contrôler et de quantifier l’étanchéité d’un bâtiment par pressurisation. Cette technique est imposée par la norme NF EN 13829 en vu de l’obtention du Label BBC Effinergie).

Les équipement rapportés (actifs)

Systèmes principaux :

– Une VMC hygro de type A ou B, simple ou double flux (qui récupère jusqu’à 70 %voire 90 % de l’énergie expulsée dans l’air vicié)
– Les systèmes solaires thermiques plan ou à tube genre caloduc (pour l’eau chaude sanitaire et ou pour le chauffage)
– Les matériaux à inertie thermique profitant du soleil le jour et dissipant sa chaleur la nuit (plancher naturel, soubassement de fenêtre derrière une vitrage isolée mais laissant passer les infrarouges, plancher naturel qui garde la chaleur pendant la journée et la restitue pendant la nuit)
– Le puits canadien ou provençale qui s’assimile à la géothermie mais par des conduits plus larges (circulation d’air de ventilation qui, puisant dans la géothermie, refroidit l’air l’été et le réchauffe l’hiver)
– Les pompes à chaleur sous conditions de performance, de préférence avec un système géothermique, plus rentable et moins bruyant.
– Les systèmes au bois ou à biomasse (poêle à bois haut rendement, placé de préférence au niveau central de la maison en prévoyant la place du réservoir à grains)
– La chaudière à condensation qui exploite l’énergie du condensat de sortie. Bon rendement en basse température (plancher chauffant ou radiateurs à chaleur douce)
– Les systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité (La cogénération valorise l’énergie thermique produite d’un système à énergie mécanique, électrique ou chimique) par exemple la récupération de la chaleur d’une salle de serveur informatique par une pompe à chaleur et/ou VMC double flux.
– Les ouvertures: Fenêtre Doubles vitrage de haute qualité ou triple vitrage avec choix du châssis (isolation thermique, vitrages peu émissifs mais aussi phonique)

Systèmes annexes ou complémentaires:

– Domotique : Système de gestion plus ou moins complexe, paramétrable à distance et permettant de jouer sur le confort, la sécurité mais aussi sur l’économie d’énergie par différents détecteurs (gestion des stores en fonction de l’ensoleillement, …)
– Les systèmes éoliens (bien étudier le rendement en fonction du contrat d’entretien réel et des garanties)
– Les systèmes solaires photovoltaïques (qui permettent par la revente d’électricité à EDF, de pouvoir couvrir une partie bien supérieure des charges liés aux consommateurs électriques, que les panneaux ne le pourraient eux-mêmes). Peu d’entretien, onduleur aujourd’hui de qualité, concept mercantile.

(Je choisis mon type de maison)

Comment connaître la situation énergétique de votre logement et ainsi pouvoir avoir une première approximation de l’étendu de votre rénovation ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique

Comme l’électroménager et les voitures, les bâtiments existants et neufs sont maintenant dotés d’étiquettes « énergie » et « gaz à effet de serre » qui signalent leurs performances énergétiques et leur retentissement sur l’écosystème par leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces deux étiquettes sont éditées lors du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) dont la réalisation est obligatoire à la livraison de toute construction neuve ainsi que lors d’une vente et d’une location d’appartement à Bois Colombes en passant par laforet.com/.

Mais pour mieux connaître votre habitat, vous pouvez également le faire réaliser en dehors des cas où il est obligatoire. Vous pouvez alors bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % sur le coût de votre DPE. Votre logement sera alors classé en deux étiquettes (Voir DPE). Pour un bilan plus approfondi et plus précis, accompagné de plusieurs schémas de préconisations en fonction du degré de rénovation, des exigences du client et du budget consacré, nous nous orienterons vers le bureau d’étude thermique.

La moyenne actuelle du parc immobilier français se situe autour de 240 kWh/m² par an (classe E). L’objectif est de rendre les logements de plus en plus performants en terme d’énergie et de disposer dans l’avenir proche de plus en plus de bâtiments basse consommation.

Lorsque le Grenelle de l’environnement a rendu ses conclusions en matière de construction mais aussi de rénovation des bâtiments, il a démontré la responsabilité liée au secteur du bâtiment qui est à l’origine de 46 % de la consommation d’énergie fossile (non renouvelable) et de 25 % des rejets de CO2 dans l’atmosphère. Ce secteur est grandement responsable des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’efficacité énergétique des bâtiments a progressé ces dernières années, mais pour atteindre les objectifs de Kyoto, il faudra diviser par 4 les consommations énergétiques (donc le retentissement sur l’effet de serre) d’ici à 2050 (classe A du le protocole de Kyoto).

Pour la rénovation d’anciens bâtiments, la cadence sera de 450 000 par an jusqu’en 2050 avec une limite de consommation maximale de 80 kWh/m²/an (environ 300 kWh/m²/an actuellement).

>> Nous ne développerons pas l’aspect bioclimatique2 de l’habitat dans cette rubrique car cet élément ne peut s’inscrire dans le cadre d’une rénovation puisqu’il s’agit principalement d’orienter son bâtiment plein Sud pour les pièces de vie principales donc l’orientation de la maison, ce qui est difficile dans le cas d’une rénovation à moins que vous y soyez déjà exposé.

Espace info énergie de votre région – l’Ademe

1- Rappelons qu’un habitat durable vise à réduire principalement ses consommations énergétiques en adoptant des systèmes à énergies renouvelables comme le soleil, le vent, le terre, l’eau, tout en respectant l’environnement, dans un cadre de qualité de vie.

2- Une maison bioclimatique va utiliser à son avantage le climat et l’environnement et le pays du lieu où elle est bâtie, composer avec ce dernier et non se battre contre lui. C’est un bâtiment dans lequel le chauffage et la climatisation sont assurés en tirant le meilleur parti du rayonnement solaire, de l’inertie thermique des matériaux, du sol et de la circulation naturelle de l’air.

Cet objectif est atteint simplement par une orientation plein sud et par le biais de sa conception structurelle (avant tout compacte et en évitant le plain pied), et non par la mise en œuvre de matériaux dits « actifs » (capteur solaires de chauffage, pompe à chaleur, etc.).

Dans un pays tempéré, une maison bioclimatique peut arriver à fournir plus des trois quarts de ses besoins de chauffage uniquement grâce au soleil. C’est ce qu’on appelle l’habitat solaire passif, utilisant l’architecture des bâtiments – orientation, murs, toits et fenêtres – pour capter les rayons du soleil.

La maison en bois
Comment choisir son type de maison ?

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